L'adaptation des médias

 

Ainsi, ces médias ont dû s’adapter pour rester compétitif sur le marché. Cela s’est fatidiquement retrouvé dans une utilisation d’internet par ces médias, et cela pour plusieurs raisons :

• Améliorer leur visibilité.

• Permettre l’accès à tous et à n’importe quelle heure.

• Mettre en place un multilatéralisme entre les utilisateurs et les médias.

 

Nous allons détailler ces deux premiers points:

 

Pour améliorer leur visibilité, ces médias mettent en place un site internet pour retrouver différentes informations les concernant. Par exemple, sur le site internet de la chaîne télévision TF1, on peut retrouver le programme de la chaîne de la semaine, tout cela aussi classé par émissions. Les informations sont donc plus claires et permettent à l’utilisateur de facilement trier ses informations et de trouver ce qu’il recherche rapidement et efficacement.

 

Par ailleurs, la chaîne met aussi en place différentes informations concernant les actualités de ses émissions phares, un peu comme le journal ou les sites d’actualités. Ainsi, grâce à l’utilisation d’internet, ces médias peuvent combiner les utilités de plusieurs médias simultanément. En effet, ici TF1, donc un média télévisé, reprend les codes des journaux.

Par ailleurs, grâce à l’utilisation d’internet, la quasi-totalité des médias peuvent se retrouver sur cette plateforme et être visible à tout moment et instantanément. Ce phénomène, donnant une liberté certaine à l’utilisateur, est probablement ce qui a rendu internet si populaire face aux médias traditionnels.  Effectivement, l’utilisateur peut interagir selon ses souhaits avec les informations contenues sur les sites, les quitter lorsqu’il le souhaite et même communiquer ses impressions, d’où la notion «d’hypermédia ». Par conséquent, tous ces médias ont voulu s’adapter et permettre à l’utilisateur d’obtenir cette « liberté ». En effet, tout le contenu de ces médias se retrouve généralement très facilement sur internet et même de façon légale pour certains.

Dans le cas de la télévision, en reprenant l’exemple de TF1, on peut retrouver leurs émissions en direct sur internet, gratuitement, et même en rediffusion, tout cela dans le but d’offrir à l’utilisateur plus de « liberté ». On peut supposer que si l’utilisateur accroche à l’émission, s'il veut voir la suite le plus rapidement possible, il va regarder l’émission directement sur la chaîne concernée.

Dans le cas des journaux, on peut retrouver une majorité de leurs articles gratuitement sur la toile. Il existe d’autres articles, ceux-là payants, pour lesquels il est possible de souscrire à un abonnement numérique, que l’on rencontre notamment sur les nouvelles technologies connectées en permanence sur internet et facilement transportables comme les tablettes et smartphones.

Le monde cinématographique s’est également adapté à internet, puisque de nouveaux services se sont mis en place, reprenant le système de vidéo à la demande. On peut retrouver cela avec « Netflix » : le service regroupant un très grand nombre de films et séries disponibles à volonté en « streaming » (autrement dit sans avoir besoin de le télécharger) en contrepartie d’un abonnement.

Enfin, le livre s’est aussi adapté puisque la plupart des livres sont aujourd’hui disponibles en téléchargement payant pour pouvoir être lus sur les tablettes et smartphones. Cela se traduit d’ailleurs par une augmentation au quotidien du nombre de personnes lisant des livres au format numérique (qui n’a jamais vu dans le train des gens lire des livres sur une tablette ?).

Ces services sont assez récents mais plutôt prometteurs puisque le service Netflix compterait déjà 50 millions d’abonnés dans le monde en 2014. Concernant les livres numériques, d’après l’agence GfK (le plus grand institut d’études d’audit et de marketing en Allemagne), le marché numérique représenterait seulement 1.1% du marché du livre en France. Cependant ce chiffre aurait doublé entre 2012 et 2013.

Ainsi, dans ce contexte, nous pouvons voir l’apparition de nouveaux médias « hybrides » sur internet. C’est notamment le cas de la « Web TV », qui combine à merveille les apports d’internet et de la télévision puisque des « streamers «  (l’équivalent d’animateurs) diffusent du contenu en direct sur internet sur le format télévisé avec des horaires définies ou pas. En effet, ces streamers peuvent faire de l’improvisation, cela a pour conséquence de créer plus d’intimité avec le spectateur puisque celui-ci est souvent en contact direct avec le streamer, qui lit ses messages écrits en direct sur le chat de la chaîne.

 

On peut donc en conclure qu’Internet a forcé l’adaptation et l’amélioration des médias traditionnels, et est même précurseur de l’apparition de nouveaux médias « hybrides » tel que la « Web TV ».