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     Les médias ont dû s’adapter aux nouvelles possibilités offertes par internet : Meilleure gestion des programmes, publicité, visibilité et bien entendu multilatéralisme. 

 

 

Les studios de télévision, les journaux et les radios utilisent des outils de communication qui sont de nos jours très axés sur internet. C'est ce que l’on appelle la social TV : c’est un autre terme utilisé pour décrire le multilatéralisme, c'est à dire la manière dont se sert la télévision pour agir sur ses téléspectateurs, Ã©largir sa zone d’influence et avoir des retours. Plusieurs moyens sont utilisés : 

 

  • Réseaux sociaux

  • Commentaires

  • Votes

  • Espace de communication (chat)

  • Téléphone…

 

Et ce, disponibles sur de plus en plus de supports : Ordinateurs, Tablettes tactiles, Smartphones… Et ce, dans le but de fluidifier l’information et de lisser l’accès au média en question. On retrouve trois manières de gérer les téléspectateurs :

 

  1. Conversations : créer des discussions entre téléspectateurs pour favoriser l’arrivée du programme.

  2. Second Ecran : habituer le téléspectateur à utiliser tel site ou telle application, mettre à l’aise l’utilisateur et l’inciter à revenir.

  3. Warm up : utiliser des méthodes de rappel simples et courtes pour garder le téléspectateur alerte et désireux de regarder l’émission.

 

     Le site internet Twitter participe énormément au succès  du Warming up, permettant à la chaine de télévision de communiquer avec les téléspectateurs qui la suivent en direct, et de les tenir informés de l’évolution du programme, ou de les faire réagir grâce aux hashtags. Cette interaction, qui apparait comme privilégiée au téléspectateur est une aubaine pour garder le public dans un climat de concentration, et parfois même de plaisir. Cette interaction connectée s’effectue avant, pendant et continue après la fin du programme, ancrant profondément les sentiments qu’a perçus le téléspectateur dans son esprit, et le convainquant d’être au rendez-vous pour la diffusion suivante.De fait, un téléspectateur qui participe à un programme, directement ou indirectement, se sentira impliqué et gardera un souvenir très bon de sa diffusion. Lire un tweet en direct peut par exemple avoir cet effet, et a en plus l’avantage de motiver les autres téléspectateurs à tweeter, dans l’espoir d’être lu, augmentant alors grandement la visibilité du site sur les réseaux sociaux.

     Dans une optique d’adaptabilité, les télévisions et les radios se sont implantées sur internet aussi bien qu’une entreprise se délocalise : le service de VOD (vidéo à la demande) de chaines comme France 4, TF1, M6 et le système de rediffusion de programme audio (podcast) de Virgin, NRJ, France Inter… Sont très développés et prennent de plus en plus d’ampleur. En effet ces médias ont observés une baisse du temps passé devant la télévision par rapport au temps passé sur internet (ndlr : http://www.lexpress.fr/actualite/medias/moins-de-temps-devant-la-television-qu-en-est-il-des-autres-ecrans_1545605.html) et ont donc réagi en permettant à leurs utilisateurs de regarder leurs programmes en direct, ou en VOD/Podcast sur internet. M6 a, comme beaucoup de concurrents, optimisé son site de manière à garder l’utilisateur concentré :

Proposer une nouvelle approche du programme :

On retrouve un site sobre, épuré et simple d’accès. De couleur sombre, il permet de ne pas agresser l’utilisateur et le plonge dans une ambiance propice au visionnage d’une vidéo. Il présente (entre autres) des fonctionnalités optimisées pour ledit utilisateur :

 

  1. Le visionnage de la vidéo (ici, du direct).

  2. Une connexion Facebook, permettant de partager ses impressions avec ses amis, ou tout simplement de sauvegarder ses paramètres sur le site.

  3. Des informations diverses sur le programme en cours avec (en un clic) des informations sur le programme d’après.

  4. Le visionnage de tweets en rapport avec le programme en direct, participant au Warming up.

 

 

 

 

 

     Malheureusement, tous les médias n’ont pas de facilités à s’adapter à internet : les journaux se retrouvent particulièrement en difficulté. La concentration d’information sur internet et l’accès extrêmement simplifié à celles-ci a provoqué une chute des achats de journaux papiers. De nombreux journaux connus ont finis par mettre la clef sou la porte (ndlr : http://www.fpjq.org/20-journaux-ferment-80-emplois-supprimes/). Malheureusement, internet est vaste, et la désinformation y règne en maitre. Tout le monde peut écrire ce qu’il veut sur sa page, et ce même si ce qu’il écrit est faux. Ainsi de nombreuses légendes urbaines y sont nées et des informations justes, fausses, ou incomplètes sont mal comprises, déformées et colportées par les utilisateurs. Pour éviter cette situation de désinformation, les lecteurs peuvent se tourner vers des journaux qui ont su s’adapter, comme Le Monde ou le parisien, qui proposent un contenu mis à jour quotidiennement, tout comme un journal papier, à leurs utilisateurs. Avertis par un flux RSS ou par twitter, les lecteurs sont alors au courant au plus vite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Nous pouvons en conclure que peu importe le support, les médias traditionnels ont gagné à se positionner sur internet : Ils sont plus visibles, les couts sont moins importants que sur leur format traditionnel (Pas d’impression pour les journaux), et le public est plus large (quelqu’un qui ne peut regarder une émission quotidienne en direct à la télévision peut regarder la VOD sur le site internet 3 heures plus tard), les réseaux sociaux offrent une visibilité excellente aux programmes qui sont proposés, et les téléspectateurs réagissant à un programme ou une nouvelle participent à la publicité de celle-ci, tout en apportant un retour sur un programme à la chaine ou journal concerné. C’est pourquoi nous pouvons dire aujourd’hui qu’internet est plus un avantage qu’un défaut pour les médias, même s’ils ont eu du mal à s’adapter. Internet, regroupant tous les médias que nous avions eu l’habitude de consulter séparément, se retrouve être le centre de toutes les attentions. Internet, l’hypermédia, ne cessera de nous surprendre, nous occuper, nous distraire, nous faire rêver…

   Une transition pas toujours facile : les journaux

Les médias sur internet

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